Victoria David, journaliste à TF1, a réalisé au printemps dernier en tant qu’étudiante à l’Ecole de Journalisme de Sciences Po un reportage sur l’Eusko, ci dessous (et diffuser). Elle nous raconte son expérience.

 

 

Vous avez réalisé un reportage sur l’Eusko lors de vos études : pourquoi ce choix ? Et comment s’est passé le tournage ?

Quand j’ai eu l’opportunité de travailler sur un reportage au long cours, j’ai voulu me pencher sur un sujet sur lequel j’avais encore tout à apprendre. J’avais également à cœur de tourner au Pays Basque, région où j’ai grandie et où je souhaitais revenir avant de mettre un point final à mes études – puisque ce sujet fait office de projet de fin d’études.

J’avais entendu parler de l’eusko, et j’ai vite réalisé qu’il serait intéressant de faire un reportage dressant un premier bilan de son utilisation et  montrant surtout les acteurs impliqués dans la création de ces circuits courts. Bref, ce sujet allait me permettre de mêler reportage et enquête, et c’est exactement ce que je recherchais.

Le tournage s’est très bien passé du début à la fin. J’ai été extrêmement bien accueillie par l’ensemble des personnes que j’ai rencontrées, toutes plus passionnées les unes que les autres et qui avaient à cœur de me faire découvrir cette monnaie.

Suite à ce reportage, comment est-ce que vous percevez l’Eusko ?
Ce reportage m’a permis de comprendre que l’eusko était avant tout une aventure humaine, une monnaie créatrice de lien sur le territoire et un pari audacieux. J’ai réellement l’impression que l’eusko illustre parfaitement la manière dont naissent et évoluent les circuits courts et, plus largement, les initiatives locales.

Vous travaillez sur d’autres sujets, d’autres projets ?

Je suis désormais journaliste à la rédaction de TF1, au sein du Service Économie (je reste dans le thème !). Je travaille donc pour l’ensemble des éditions des journaux télévisés.