Pharmacie de St-Esprit (Bayonne)

Quelle est votre activité ?

J’ai une pharmacie dans le quartier Saint-Esprit à Bayonne. Avec moi une équipe constituée d’une pharmacienne à plein temps, trois préparatrices en pharmacie à plein temps également et une à mi temps. J’aime profondément mon métier, manager l’équipe, gérer les stocks, superviser la réalisation de piluliers pour une maison de retraite mais ce que je préfère c’est être au comptoir avec mes clients.

« Pas de spéculation possible et on privilégie les gens qui travaillent localement en produisant  ou en proposant du service. »

Pourquoi avez-vous rejoint le projet de l’Eusko ?

J’ai un ami qui œuvre pour la langue et la culture basques et qui est le 1er à m’avoir parlé de l’eusko et cela doit bien faire 2 ans que j’ai dans un calepin le billet de 10 eusko qu’il m’avait donné ! J’ai été séduite par l’idée ! C’était tout simple : de l’argent qui restait au Pays Basque. Pas de spéculation possible et on privilégie les gens qui travaillent localement en produisant  ou en proposant du service. Quelques mois après que cet ami m’en parle j’ai vu le documentaire primé de Melanie LAURENT et Cyril DION « DEMAIN  » ou un modèle de monnaie locale similaire à l’eusko est présenté. Cela a fini de me convaincre.

Qu’attendez-vous du passage au numérique ?

Cela n’aura pas un impact direct sur le gros de mon activité car l’essentiel de mon chiffre d’affaire se fait par le biais du tiers payant (les clients ne règlent pas le montant des médicaments d’une ordonnance mais ce sont les diverses caisses et mutuelles qui me règlent). D’un point de vue technique, cela peut faciliter le paiement des fournisseurs mais il est vrai qu’il est difficile d’en trouver que je puisse régler en eusko pour les produits pharmaceutiques. Je les utilise donc pour mes achats de papèterie et la bureautique. Dernier achat en date : un somptueux broyeur pour détruire tous les doubles d’ordonnance !

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